Votre entreprise ne vous appartient pas. Votre entreprise n’est pas à vous. D’ailleurs, votre entreprise n’est pas une chose que l’on peut posséder. Votre entreprise est encore moins une chose avec laquelle vous pouvez vous confondre.
Tout comme vos enfants ne vous appartiennent pas, ne sont pas à vous, ne se confondent pas avec vous.
Tel est le premier des quatre accords que mettent en pratique les dirigeants ou responsables Wisans : ne jamais se comporter en propriétaire et comprendre que l’entreprise, l’organisation, l’unité que qu’ils dirigent est un organisme vivant ayant son identité et une raison d’être propres et que le rôle d’un leader consiste à se mettre à son service. Et pas le contraire.
Si cet accord (qui éclaire, par exemple, que posséder le capital ne signifie pas posséder l’entreprise) est généralement assez facile à comprendre, sa mise en œuvre demande beaucoup d’attention et de maîtrise : intégrer en profondeur l’identité de l’entreprise comme une identité distincte, comprendre qu’elle est un système relationnel vivant et pas un mécanisme, qu’elle vit et agit selon des règles, des principes, des ambitions qui lui sont propres et qui ne sont pas les vôtres…
Ce premier accord entraine, en particulier, que le rôle d’un dirigeant est fondamentalement un rôle d’interprète, de transmetteur, de médiateur et, parfois, d’influenceur. Et qu’il ne laisse pas de place à l’ego.
Au prochain numéro, nous évoquerons le deuxième accord Wisan.
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