Pour un dirigeant Wisan, une entreprise est un système relationnel vivant : elle n’est constituée que des liens que construisent entre elles ses parties prenantes. Sa santé et son développement résultent entièrement de la qualité, de la vitalité et de la robustesse de ces liens.
Ne jamais placer personne au sommet ou au centre, c’est comprendre que, dans un système relationnel vivant, aucune partie prenante ne peut durablement occuper une place prépondérante par rapport aux autres, que ce soit au centre, où se focaliserait toute l’attention, ou au sommet, d’où viendrait tous les choix.
Dans une entreprise, tout est systémique. Et dans un système, toutes les parties sont aussi essentielles les unes que les autres à la survie et à la vitalité de l’ensemble. Quel sens cela aurait-il, par exemple dans le corps humain, de placer le cœur, les poumons, le cerveau, l’intestin, le foie… au sommet ou au centre ?
Ainsi, par exemple, l’actionnaire au sommet ou le client au centre, sont des représentations ou des injonctions contre-productives, et parfois toxiques, pour le système dans son ensemble.
En appliquant ce deuxième accord Wisan, le dirigeant se place à égale distance de toutes les parties prenantes à son organisation et veille au bon équilibre et à la bonne circulation de l’énergie et des flux entre elles.
Au prochain numéro, nous évoquerons le troisième accord Wisan.
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